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La nouvelle semble plutôt bonne : dès 2014, toutes les personnes désireuses de se faire poser des implants connaitront précisément l'origine de l'implant, sa composition, la manière de l'intégrer au corps, ainsi que le pharmacien, le grossiste et le médecin concernés. Si un problème lié à un certain type d'implant se déclare dans les cinq ans, le patient saura directement s'il fait partie du groupe à risque. Les autorités seront elles aussi en mesure de tracer où et par qui ces implants ont été utilisés. Mieux informés Le patient doit lui aussi être mieux informé. Il doit connaitre parfaitement les détails de son opération. Les modalités précises ne sont pas encore fixées, mais les associations de patients sont déjà occupées à y travailler. Des campagnes ciblées, des cycles de conférences dans les organisations professionnelles et une communication plus stricte entre l'AFMPS et les organisations professionnelles, sans oublier d'intégrer aussi les universités. A partir de mars 2014, le répertoire des dispositifs médicaux disponibles sur le marché sera régulièrement mis à jour. Ce qui change Qu'est ce qui change concrètement ? Il y aura une information centralisée sur tous les implants présents sur notre territoire. Par la carte implant, on pourra immédiatement savoir en cas de problèmes où se trouvent les implants en cause et avertir aussitôt les patients et les professionnels concernés. Les magouilles autour d'implants douteux et vendus à prix d'or, seront de l'histoire ancienne. Plus aucun médecin ne pourra faire un implant qui ne dispose pas d'un label EG valable. Le distributeur ne pourra plus vendre au prestataire de soins (sans intervention d'un pharmacien). La vente en officine fera l'objet d'une garantie de contrôle et de sécurité renforcée. Le patient sera en outre tenu au courant du trajet effectué par son implant.