Le CBIP alerte les pharmaciens de l'arrêt de la commercialisation de l'aitriptyline et de la nortriptyline. Deux solutions à court terme vont émerger, tandis que les autorités planchent du long terme
Dès le mois de juillet, la firme pharmaceutique qui produit l'amitriptyline et la nortriptyline, tous deux des antidépresseurs tricycliques, arrête leur commercialisation, informe le Centre belge d'information pharmacothérapeutique (CBIP), qui rapporte des "raisons commerciales".
Deux solutions à court-terme
Au-delà de la dépression, ces médicaments étaient utilisées pour le traitement des pathologies suivantes (dans certains cas en usage off-label) :
Amitriptyline : douleurs neuropathiques ou autres douleurs chroniques (entre autres céphalées de tension et fibromyalgie), prévention de la migraine.
Nortriptyline : douleurs neuropathiques ou autres douleurs chroniques (entre autres céphalées de tension et fibromyalgie), sevrage tabagique.
"Récemment, la firme a annoncé la production de nouveaux lots fin juin pour le Redomex® et début juillet pour le Nortrilen®", explique le CBIP par voie de communiqué. "Il s'agit d'un engagement à court terme - en date du 2 juillet, les deux produits étaient encore officiellement en indisponibilité. Les autorités sont à la recherche de solutions à long terme."
Le CBIP en renfort des pharmaciens
Il est possible de réaliser une prescription magistrale d'amitriptyline (mais pas de nortriptyline) pour les dosages de 10, 25, 50 et 75 mg (non remboursé, situation au 2/07/2024).
Il est également possible d'importer via le pharmacien et sur prescription médicale l'amitriptyline au dosage de 25 mg et la nortriptyline aux dosages de 10 mg et 50 mg (non remboursé, situation au 2/07/2024). Pour la procédure, le CBIP renvoie à cette page de son site web.
En cas d'arrêt de ces médicaments, il recommande également de le faire progressivement, suivant un schéma par paliers, afin d'éviter les symptômes de sevrage.
"L'amitriptyline et la nortriptyline sont des médicaments essentiels pour certains patients", alerte le CBIP, qui souhaite vivement le maintien de la commercialisation de ces spécialités. L'impact pour la pratique de ces retraits du marché est en cours d'évaluation par l'AFMPS et les conclusions seront disponibles sur le site PharmaStatut.
Dès le mois de juillet, la firme pharmaceutique qui produit l'amitriptyline et la nortriptyline, tous deux des antidépresseurs tricycliques, arrête leur commercialisation, informe le Centre belge d'information pharmacothérapeutique (CBIP), qui rapporte des "raisons commerciales".Au-delà de la dépression, ces médicaments étaient utilisées pour le traitement des pathologies suivantes (dans certains cas en usage off-label) :Amitriptyline : douleurs neuropathiques ou autres douleurs chroniques (entre autres céphalées de tension et fibromyalgie), prévention de la migraine.Nortriptyline : douleurs neuropathiques ou autres douleurs chroniques (entre autres céphalées de tension et fibromyalgie), sevrage tabagique."Récemment, la firme a annoncé la production de nouveaux lots fin juin pour le Redomex® et début juillet pour le Nortrilen®", explique le CBIP par voie de communiqué. "Il s'agit d'un engagement à court terme - en date du 2 juillet, les deux produits étaient encore officiellement en indisponibilité. Les autorités sont à la recherche de solutions à long terme."Il est possible de réaliser une prescription magistrale d'amitriptyline (mais pas de nortriptyline) pour les dosages de 10, 25, 50 et 75 mg (non remboursé, situation au 2/07/2024).Il est également possible d'importer via le pharmacien et sur prescription médicale l'amitriptyline au dosage de 25 mg et la nortriptyline aux dosages de 10 mg et 50 mg (non remboursé, situation au 2/07/2024). Pour la procédure, le CBIP renvoie à cette page de son site web.En cas d'arrêt de ces médicaments, il recommande également de le faire progressivement, suivant un schéma par paliers, afin d'éviter les symptômes de sevrage."L'amitriptyline et la nortriptyline sont des médicaments essentiels pour certains patients", alerte le CBIP, qui souhaite vivement le maintien de la commercialisation de ces spécialités. L'impact pour la pratique de ces retraits du marché est en cours d'évaluation par l'AFMPS et les conclusions seront disponibles sur le site PharmaStatut.