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Face à ces constatations, la Société européenne de cardiologie (ESC) a décidé, l'année dernière, de mettre sur pied l'ESC Council of Cardio-Oncology. Son objectif ? Aider à relever les nouveaux défis cliniques que représente un nombre croissant de patients faisant appel aux services de cardiologie pendant ou après un traitement contre le cancer."Notre but est d'améliorer les standards de soins pour les patients cancéreux et les survivants qui ont été traités par des thérapies anticancéreuses cardio-toxiques ou par radiothérapie. Ceci implique le développement d'une stratégie pour la formation, l'éducation et les soins aux patients afin de traiter et de prévenir les complications cardio-vasculaires des traitements anticancéreux. Étant donné l'étendue et la croissance rapide du domaine, une approche multidisciplinaire incluant la cardiologie, l'oncologie, l'hématologie, la radiothérapie et les disciplines liées, en Europe et ailleurs est essentiel", fait observer le Dr Alexander Lyon (Londres, GB), trésorier de l'ESC Council of Cardio-Oncology.Lors de la dernière édition du congrès de l'ESC à Paris (31 août-4 septembre), différents aspects de cette nouvelle discipline ont été discutés comme les toxicités cardio-vasculaires des nouvelles thérapies antitumorales ou encore des travaux montrant un risque accru de cancer chez les patients insuffisants cardiaques.