Pour faire progresser la vaccination en région bruxelloise, la Cocom déploie tous les moyens possibles et imaginables. Des pharmacies sont mises à contribution à travers le projet " Pharma-on-tour " pour atteindre les personnes réticentes, qui ont besoin d'être rassurées.
Les actions décentralisées de la Cocom se poursuivent pour vacciner la population bruxelloise. Du 13 au 20 septembre 9.900 doses de vaccin ont été administrées. Un nombre stable par rapport à la semaine précédente, mais qui reste en dessus de l'objectif des 16.000 doses par semaine. Pharmacienne à Schaerbeek, Fatima Zohra Khayar participe au projet-pilote "Pharma-on-tour" qui a vacciné 141 personnes en 12 séances de vaccination. Lors du point presse de la Cocom, elle a évoqué son approche avec les gens qui se sont présentés à elle.
La pharmacienne a commencé par expliquer la difficulté que rencontrent certaines personnes issues des communautés étrangères, qui n'ont pas les mêmes points de repères que d'autres personnes en termes d'accès à l'information : "Près de 40% de la population des quartiers nord de Bruxelles n'ont pas de médecins généralistes. Le pharmacien représente pour de nombreux étrangers la première ligne des soins de santé. Nous assumons ce rôle de confiance auprès de ces personnes. C'est primordial comme relation, surtout quand on sait que les informations qui circulent sur les réseaux sociaux suscitent la défiance."
Une barrière linguistique à ne pas négliger
Elle a évoqué par ailleurs sa "triple casquette" qui rassure les gens venus obtenir des informations et qui finissent par franchir le pas de la vaccination grâce à ce contact privilégié : "Pour ces gens, je ne suis pas seulement une pharmacienne, mais je suis aussi une professionnelle de santé et une marocaine. Il faut se rendre compte que beaucoup de personnes ne parlent pas français. La langue est un frein considérable pour eux dans la compréhension d'un phénomène nouveau et complexe. Mais une fois que le contact et la confiance sont établis, ils se font vacciner et deviennent eux-mêmes des ambassadeurs auprès de leur communauté. C'est la bonne approche à avoir."
La responsable de la vaccination à Bruxelles, Inge Neven, a rappelé que tous les professionnels de santé, des médecins généralistes aux pharmaciens, en passant par les dentistes, sont devenus des personnes de références pour promouvoir la vaccination : "Nous aimerions vraiment que ça avance plus vite. Chaque semaine, nous déployons des moyens et une énergie considérables pour avancer d'un petit pourcent dans les taux de vaccination des différentes catégories d'âge. Idéalement, il avancerait de deux pourcents."
Une situation épidémiologique stable
Les autorités bruxelloises restent sur le qui-vive concernant la circulation du virus. Malgré une situation épidémiologique stable et un nombre de reproduction de base (à peine) en-dessus de 1 (R=0,98), aucun signe de relâchement n'est permis à ce stade. Inge Neven a également indiqué que les contrôles aux frontières avaient été renforcés pour les voyageurs revenant d'un pays européen en zone rouge. Depuis le 17 septembre, les personnes de retours de ces pays, qui n'ont pas une couverture vaccinale complète doivent observer une quarantaine obligatoire avec des tests en J1 et J7. Les call-center ont également intensifié le suivi de ces personnes pour s'assurer qu'elles respectent bien leur isolement.
Les actions décentralisées de la Cocom se poursuivent pour vacciner la population bruxelloise. Du 13 au 20 septembre 9.900 doses de vaccin ont été administrées. Un nombre stable par rapport à la semaine précédente, mais qui reste en dessus de l'objectif des 16.000 doses par semaine. Pharmacienne à Schaerbeek, Fatima Zohra Khayar participe au projet-pilote "Pharma-on-tour" qui a vacciné 141 personnes en 12 séances de vaccination. Lors du point presse de la Cocom, elle a évoqué son approche avec les gens qui se sont présentés à elle.La pharmacienne a commencé par expliquer la difficulté que rencontrent certaines personnes issues des communautés étrangères, qui n'ont pas les mêmes points de repères que d'autres personnes en termes d'accès à l'information : "Près de 40% de la population des quartiers nord de Bruxelles n'ont pas de médecins généralistes. Le pharmacien représente pour de nombreux étrangers la première ligne des soins de santé. Nous assumons ce rôle de confiance auprès de ces personnes. C'est primordial comme relation, surtout quand on sait que les informations qui circulent sur les réseaux sociaux suscitent la défiance."Elle a évoqué par ailleurs sa "triple casquette" qui rassure les gens venus obtenir des informations et qui finissent par franchir le pas de la vaccination grâce à ce contact privilégié : "Pour ces gens, je ne suis pas seulement une pharmacienne, mais je suis aussi une professionnelle de santé et une marocaine. Il faut se rendre compte que beaucoup de personnes ne parlent pas français. La langue est un frein considérable pour eux dans la compréhension d'un phénomène nouveau et complexe. Mais une fois que le contact et la confiance sont établis, ils se font vacciner et deviennent eux-mêmes des ambassadeurs auprès de leur communauté. C'est la bonne approche à avoir."La responsable de la vaccination à Bruxelles, Inge Neven, a rappelé que tous les professionnels de santé, des médecins généralistes aux pharmaciens, en passant par les dentistes, sont devenus des personnes de références pour promouvoir la vaccination : "Nous aimerions vraiment que ça avance plus vite. Chaque semaine, nous déployons des moyens et une énergie considérables pour avancer d'un petit pourcent dans les taux de vaccination des différentes catégories d'âge. Idéalement, il avancerait de deux pourcents."Les autorités bruxelloises restent sur le qui-vive concernant la circulation du virus. Malgré une situation épidémiologique stable et un nombre de reproduction de base (à peine) en-dessus de 1 (R=0,98), aucun signe de relâchement n'est permis à ce stade. Inge Neven a également indiqué que les contrôles aux frontières avaient été renforcés pour les voyageurs revenant d'un pays européen en zone rouge. Depuis le 17 septembre, les personnes de retours de ces pays, qui n'ont pas une couverture vaccinale complète doivent observer une quarantaine obligatoire avec des tests en J1 et J7. Les call-center ont également intensifié le suivi de ces personnes pour s'assurer qu'elles respectent bien leur isolement.