La disponibilité limitée du médicament Ozempic, un traitement normalement prescrit pour les diabétiques mais souvent détourné pour perdre du poids, persiste. Il devrait ainsi rester en pénurie jusqu'à fin février 2025, prévoit lundi l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé (AFMPS).
En 2023, près de 3.600 notifications d'indisponibilité temporaire de médicaments ont été introduites et 1,14 % de ces indisponibilités étaient catégorisées comme critiques, ressort-il du rapport annuel de l'AFMPS, publié lundi. C'est le cas de l'Ozempic, produit par Novo Nordisk, pour lequel la demande a explosé en 2023 et de 33 autres médicaments. L'Ozempic, tout comme les autres médicaments similaires, est dès lors pour le moment réservé aux patients atteints de diabète de type 2 et d'obésité sévère.
"L'indisponibilité des médicaments est un problème qui concerne chaque année de nombreux patients", pointe l'AFMPS. "Cette problématique figure dès lors en haut des priorités, tant au niveau national qu'aux niveaux européen et international. Ces dernières années, l'agence s'est investie dans une approche multiple de l'indisponibilité des médicaments, tant par des actions pratiques sur le terrain que par des initiatives législatives."
La nécessité de telles mesures a été démontrée lors d'une récente pénurie de thrombolytiques, des médicaments qui dissolvent les caillots sanguins et sont par exemple utilisés en cas de crise cardiaque, d'embolie pulmonaire, d'AVC ou de thrombose.
"Fin 2021, un problème de qualité s'est posé avec un thrombolytique largement utilisé en Belgique, ce qui a entraîné une pénurie aiguë de ce médicament dans le pays", rappelle l'AFMPS. Deux médicaments alternatifs n'ont pas pu apporter de solution à l'époque, en raison d'un problème de capacité mondiale pour ces médicaments. Et la Belgique n'a plus répondu qu'à environ 50% des besoins en thrombolytiques à ce moment-là.
D'autres pays étant également confrontés à des problèmes d'approvisionnement en thrombolytiques, aucun stock n'a pu être importé de l'étranger dans un premier temps. L'AFMPS a donc mis en place une distribution contrôlée de ces médicaments, en attribuant aux hôpitaux un quota mensuel basé sur leur consommation historique. "La situation était très inconfortable pour les hôpitaux, car la consommation de thrombolytiques peut fluctuer d'un mois à l'autre. Mais de cette manière, nous avons pu éviter une rupture de stock totale. Et, en ce moment, la Belgique dispose d'un stock stratégique du thrombolytique indisponible", conclut l'agence.
En 2023, près de 3.600 notifications d'indisponibilité temporaire de médicaments ont été introduites et 1,14 % de ces indisponibilités étaient catégorisées comme critiques, ressort-il du rapport annuel de l'AFMPS, publié lundi. C'est le cas de l'Ozempic, produit par Novo Nordisk, pour lequel la demande a explosé en 2023 et de 33 autres médicaments. L'Ozempic, tout comme les autres médicaments similaires, est dès lors pour le moment réservé aux patients atteints de diabète de type 2 et d'obésité sévère. "L'indisponibilité des médicaments est un problème qui concerne chaque année de nombreux patients", pointe l'AFMPS. "Cette problématique figure dès lors en haut des priorités, tant au niveau national qu'aux niveaux européen et international. Ces dernières années, l'agence s'est investie dans une approche multiple de l'indisponibilité des médicaments, tant par des actions pratiques sur le terrain que par des initiatives législatives." La nécessité de telles mesures a été démontrée lors d'une récente pénurie de thrombolytiques, des médicaments qui dissolvent les caillots sanguins et sont par exemple utilisés en cas de crise cardiaque, d'embolie pulmonaire, d'AVC ou de thrombose. "Fin 2021, un problème de qualité s'est posé avec un thrombolytique largement utilisé en Belgique, ce qui a entraîné une pénurie aiguë de ce médicament dans le pays", rappelle l'AFMPS. Deux médicaments alternatifs n'ont pas pu apporter de solution à l'époque, en raison d'un problème de capacité mondiale pour ces médicaments. Et la Belgique n'a plus répondu qu'à environ 50% des besoins en thrombolytiques à ce moment-là. D'autres pays étant également confrontés à des problèmes d'approvisionnement en thrombolytiques, aucun stock n'a pu être importé de l'étranger dans un premier temps. L'AFMPS a donc mis en place une distribution contrôlée de ces médicaments, en attribuant aux hôpitaux un quota mensuel basé sur leur consommation historique. "La situation était très inconfortable pour les hôpitaux, car la consommation de thrombolytiques peut fluctuer d'un mois à l'autre. Mais de cette manière, nous avons pu éviter une rupture de stock totale. Et, en ce moment, la Belgique dispose d'un stock stratégique du thrombolytique indisponible", conclut l'agence.