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Le sénateur Louis Ide voulait en savoir plus sur la situation actuelle du paysage pharmaceutique belge. Combien de pharmacies ont-elles définitivement mis la clé sous le paillasson et combien ont-elles déménagé ? Bruxelles semble être la seule région stable, avec de une à deux fermetures par an. En Flandre, le nombre de fermetures n'a cessé d'augmenter entre 2007 et 2011, avec Anvers comme chef de file et ses 9 fermetures en 2011. La Wallonie fait face à moins de fermetures qui, en outre, sont mieux réparties sur l'ensemble de la région. Pourtant la Wallonie a vu fermer davantage d'officines ces cinq dernières années que la Flandre. Relocalisation Le sénateur a également tenu à en savoir plus sur les relocalisations. En raison du moratoire, l'ouverture de nouvelles officines n'est pas autorisée, contrairement aux relocalisations d'officines déjà en activité. D'après la réponse reçue de la Ministre Onkelinx, le législateur semble être assez tolérant en matière de relocalisation quand la pharmacie déménage à moins de 100 mètres de son ancien emplacement. Dans le Nord du pays, il y a beaucoup plus de demandes de relocalisation dans un environnement immédiat que plus loin que cette zone de proximité (33 cas contre 15 en 2011). Dans le Sud, ces demandes s'équilibrent pratiquement (15 cas contre 13 en 2011). Le nombre de demandes et de relocalisations réelles est par ailleurs bien plus important en Belgique néerlandophone. Image complète Le député Louis Ide se refuse de tirer des conclusions trop hâtives. " Il est important d'obtenir d'abord une image complète des mouvements qui animent le paysage pharmaceutique et de tous les facteurs en jeu ", explique Louis Ide. " Quels sont les critères appliqués et dans quelle mesure les éléments démographiques et géographiques pèsent-ils dans les décisions ? "