Actuellement, les médecins et dentistes sont rejoints par d'autres professionnels, comme les sages-femmes et bientôt les infirmiers, pour la prescription autonome de médicaments. Le Conseil fédéral des pharmaciens souligne qu'il n'est pas officiellement consulté dans ces décisions. Pourtant, selon l'avis, " son expertise est cruciale pour garantir la sécurité et la qualité des soins ".

L'article 46 de la LEPS précise en effet que la définition des catégories de médicaments prescriptibles repose sur des avis conjoints de différents conseils professionnels, mais pas du CFP. Ce manque d'inclusion inquiète les pharmaciens, qui rappellent que leur participation garantirait une approche plus équilibrée et sécurisée pour les patients.

Recommandations

Le CFP demande que la loi soit modifiée afin de lui permettre de participer activement aux processus de décision concernant :

  • les critères de qualification permettant aux infirmiers et sages-femmes de prescrire des médicaments ;
  • la détermination des catégories de médicaments autorisés à la prescription autonome.

Alain Bourda, président du Conseil, insiste : " Il nous semble évident que le CFP doit également être impliqué et, à tout le moins, consulté ".

L'avis est disponible ici.

Cet avis est le premier rendu par le CFP, institué en 2019 sous l'impulsion de Maggie De Block. Cependant, en raison de divers retards administratifs et politiques, le CFP n'est devenu pleinement opérationnel qu'en septembre 2024, avec la nomination de son président, Alain Bourda.

Actuellement, les médecins et dentistes sont rejoints par d'autres professionnels, comme les sages-femmes et bientôt les infirmiers, pour la prescription autonome de médicaments. Le Conseil fédéral des pharmaciens souligne qu'il n'est pas officiellement consulté dans ces décisions. Pourtant, selon l'avis, " son expertise est cruciale pour garantir la sécurité et la qualité des soins ".L'article 46 de la LEPS précise en effet que la définition des catégories de médicaments prescriptibles repose sur des avis conjoints de différents conseils professionnels, mais pas du CFP. Ce manque d'inclusion inquiète les pharmaciens, qui rappellent que leur participation garantirait une approche plus équilibrée et sécurisée pour les patients.Le CFP demande que la loi soit modifiée afin de lui permettre de participer activement aux processus de décision concernant :Alain Bourda, président du Conseil, insiste : " Il nous semble évident que le CFP doit également être impliqué et, à tout le moins, consulté ".