Avant même des affaires emblématiques en France comme celle d'un mari ayant sédaté sa femme pour la violer et la faire violer, les signalements suspects de soumission chimique ont bondi de 69% en 2022, selon l'Agence du médicament, qui a annoncé vendredi travailler à des mesures pour réduire le risque de détournement de médicaments.
Si le nombre de cas reste difficilement quantifiable, une enquête annuelle d'addictovigilance "soumission chimique" permet d'identifier les substances, le contexte, et d'évaluer les conséquences cliniques sur les victimes.
"Les données 2022 montrent un fort accroissement des signalements": 1.229 signalements de soumission chimique suspects en 2022, contre 727 en 2021, et 539 en 2020, a résumé pour l'AFP Céline Mounier, adjointe à la directrice générale adjointe chargée des opérations à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM).
Entre 2021 et 2022, cela représente "une augmentation de 69%", pointe l'agence du médicament.
Coïncidence de calendrier: la communication de l'ANSM, qui souhaitait alerter avant les festivités de fin d'année, intervient au lendemain de la condamnation de Dominique Pelicot et de 50 autres hommes pour les viols subis par Gisèle Pelicot, assommée d'anxiolytiques par son mari.
La soumission chimique désigne "l'administration d'une substance psychoactive à une personne, sans qu'elle en ait connaissance ou sous la contrainte, dans le but de commettre un délit ou un crime, comme un vol, une agression sexuelle, un viol...", rappelle l'ANSM. Le produit peut être ajouté à une boisson, à de la nourriture, injecté avec une seringue.
Selon la dernière enquête, les médicaments psychoactifs ont représenté "56,7% des substances impliquées".
Face à "l'enjeu de santé publique", l'ANSM a engagé un travail avec les laboratoires commercialisant des médicaments susceptibles de servir à une soumission chimique en vue de nouvelles "mesures pour limiter leur détournement".
Si le nombre de cas reste difficilement quantifiable, une enquête annuelle d'addictovigilance "soumission chimique" permet d'identifier les substances, le contexte, et d'évaluer les conséquences cliniques sur les victimes. "Les données 2022 montrent un fort accroissement des signalements": 1.229 signalements de soumission chimique suspects en 2022, contre 727 en 2021, et 539 en 2020, a résumé pour l'AFP Céline Mounier, adjointe à la directrice générale adjointe chargée des opérations à l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Entre 2021 et 2022, cela représente "une augmentation de 69%", pointe l'agence du médicament. Coïncidence de calendrier: la communication de l'ANSM, qui souhaitait alerter avant les festivités de fin d'année, intervient au lendemain de la condamnation de Dominique Pelicot et de 50 autres hommes pour les viols subis par Gisèle Pelicot, assommée d'anxiolytiques par son mari. La soumission chimique désigne "l'administration d'une substance psychoactive à une personne, sans qu'elle en ait connaissance ou sous la contrainte, dans le but de commettre un délit ou un crime, comme un vol, une agression sexuelle, un viol...", rappelle l'ANSM. Le produit peut être ajouté à une boisson, à de la nourriture, injecté avec une seringue. Selon la dernière enquête, les médicaments psychoactifs ont représenté "56,7% des substances impliquées". Face à "l'enjeu de santé publique", l'ANSM a engagé un travail avec les laboratoires commercialisant des médicaments susceptibles de servir à une soumission chimique en vue de nouvelles "mesures pour limiter leur détournement".