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85% des hommes et 72% des femmes médecins ne boivent pas ou de manière responsable. Un sur cinq a un score légèrement positif et 2% de l'échantillon (3% d'hommes, 1,5% de femmes) sont des buveurs problématiques à haut risque. Un certain nombre d'indicateurs montrent que la consommation d'alcool est supérieure à la moyenne chez les urgentistes. Par exemple, un quart d'entre eux déclarent qu'ils sont parfois incapables d'arrêter de boire. Dans la dernière enquête comparable sur ce thème auprès de 1.500 médecins spécialistes (2011), 14 à 18% ont obtenu un score légèrement positif en termes de consommation d'alcool. Un quart des médecins francophones (26%) disent prescrire des substances psychoactives. Le chiffre correspondant pour les médecins néerlandophones est de 14%, avec une moyenne de 18%. Les drogues illégales (cocaïne, amphétamine, éphédrine ou XTC) sont consommées par 3% du corps médical. Ce chiffre est considérablement plus élevé chez les jeunes. Soixante médecins disent qu'ils prennent plus de médicaments psychoactifs que ce qui est indiqué dans la notice d'utilisation ou prescrit. En termes de consommation (de drogues), les psychiatres obtiennent un score supérieur à la moyenne. En comparaison, une enquête menée auprès de 1.685 médecins néerlandais a révélé qu'un sur trois connaissaient un collègue ayant des problèmes de dépendance.