Beaucoup d'infos sur les médicaments dans cette édition. Tout d'abord, la feuille de route fédérale pour une meilleure politique du médicament, avec 52 mesures visant à améliorer l'accessibilité et la durabilité des médicaments prometteurs et innovants et à utiliser le budget de manière plus efficiente.
Ensuite, nous commençons ce mois-ci la présentation des candidats au Prix Galien Médecine et Pharmacologie. Ici aussi, l'objectif est de promouvoir l'innovation dans les soins de santé.
Enfin, une nouveauté sur le terrain est la revue de médication, un service qui fait partie depuis peu des tâches toujours plus nombreuses du pharmacien. Il s'agit pour le pharmacien de référence de proposer une revue de la médication à ses patients polymédiqués afin d'optimiser leur utilisation des médicaments. Ceci en détectant d'éventuels problèmes tels que les effets secondaires, l'usage inapproprié, la sur- ou sous-consommation, les interactions, etc. A cette fin, le gouvernement débloque un budget de 2,9 millions d'euros. Il s'agit là encore d'un concept que l'on peut définir comme 'innovant'.
Aucun patient ne bénéficie des guéguerres corporatistes
Cependant, l'introduction de ce nouveau service ne plait pas à certains (représentants des) médecins. Ainsi, des voix s'élèvent pour demander que "la procédure de revue de médication par les pharmaciens soit revue et corrigée". Estimant que "les pharmaciens n'ont pas l'expertise requise pour le faire et risqueraient de mettre à mal la relation de confiance entre le médecin et le patient".
Aucun patient ne bénéficie des guéguerres corporatistes. Or, faire en sorte que les gens soient en bonne santé et le restent, est en fin de compte ce que nous visons tous, n'est-ce pas?