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Longtemps, le pharmacien a été perçu comme un simple dispensateur de médicaments. Mais, surtout depuis la crise du covid, son rôle a évolué. Une volonté de la profession qui est désormais soutenue par les autorités, comme en témoigne l'accord gouvernemental de l'Arizona (lire pages 6 et 7). Alors que certains prévoyaient des coupes drastiques dans le secteur des soins, il semble que celui-ci résiste. Jusqu'à quand? Personne ne le sait. Mais en attendant, les pharmaciens peuvent en profiter. L'accord de gouvernement de l'Arizona prévoit d'abord de renforcer le rôle du pharmacien en tant qu'acteur de prévention, notamment par le biais de la vaccination. Les pharmaciens pourront ainsi administrer certains vaccins, comme ceux contre la grippe et le covid-19, jusqu'à fin 2025. De plus, l'accord envisage d'élargir les actes que peuvent poser les pharmaciens. Cela reste encore flou, mais on évoque, outre une vaccination élargie, un rôle accru dans la conciliation des traitements médicamenteux, notamment lors des transitions entre l'hôpital et le domicile, afin d'assurer une continuité et une sécurité optimales des soins. Ces mesures, qui encouragent la diversification des services (prévention, proximité, accompagnement), présentent au moins deux avantages. Premièrement, elles permettent une diversification des sources de revenus et une revalorisation de l'image de la profession. Deuxièmement, elles offrent un avantage concurrentiel face aux pharmacies en ligne. La proximité, la prévention et l'accompagnement des patients sont trois aspects avec lesquels les plateformes numériques ne peuvent pas rivaliser.