USA : 50% des opioïdes vendus dans 15% des pharmacies

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The Washington Post a récemment publié un article avec quelques statistiques sur le problème épidémique de la dépendance aux opioïdes aux Etats-Unis. Une analyse montre que durant la période 2006-2012, au plus fort de la crise des opioïdes, 15% des pharmacies américaines ont vendu la moitié des médicaments opioïdes. Le chef de file est Shearer Drug, une pharmacie située dans un quartier comptant plus de 10.000 habitants, à Albany, une ville de l'Etat de New York. Dans la période 2006-2012, la pharmacie a vendu 6,8 millions de comprimés, soit près de 100 comprimés par an/habitant. En 2012, Shearer Drug a vendu 55% de médicaments opioïdes en plus par rapport à 2016.Toujours dans le même Etat, la ville de New York a lancé l'action 'Du cultivateur au pharmacien'. Les pharmaciens qui participent à ce projet remettent une 'ordonnance de fruits et de légumes gratuits' aux habitants défavorisés de New York qui viennent chercher leurs médicaments contre l'hypertension. " Les antioxydants présents dans les fruits et les légumes aident à lutter contre l'hypertension. Il est important de prendre ses médicaments mais aussi de manger plus sain ", dit-on. Chaque mois, ces habitants reçoivent de leur pharmacien un bon alimentaire de 30 dollars pour acheter plus de fruits et de légumes.A l'instar de la Belgique, les pharmaciens allemands constatent que de plus en plus de médicaments sont indisponibles. Lors d'un congrès national, les pharmaciens ont durci le ton et exigent que chaque indisponibilité soit communiquée, ce qui n'est pas le cas actuellement. Ils plaident pour une interdiction d'exportation de médicaments essentiels. Les grossistes et les distributeurs qui s'obstinent à le faire doivent être poursuivis. Il est demandé aux pharmaciens d'avoir toujours un stock de certains médicaments mais cela ne s'applique pas aux autres intermédiaires. " Et des mesures sont nécessaires pour empêcher le contingentement. "Au Sénégal, un commissaire a été temporairement relevé de ses fonctions après avoir suscité l'indignation auprès de l'opinion publique, via les réseaux sociaux. Sur des images vidéo, on peut voir et entendre comment il entre dans une pharmacie et demande des médicaments disponibles sur ordonnance. Le pharmacien refuse de délivrer les produits. Peu de temps après, le commissaire revient à la pharmacie accompagné d'agents qui arrêtent le pharmacien en question. Tant l'Ordre des pharmaciens que des figures politiques ont jugé le comportement du commissaire inacceptable. La police a fait savoir qu'une " sanction appropriée avait été appliquée au commissaire ". Le pharmacien a été libéré sans chef d'accusation.Sur les réseaux sociaux et dans la presse australienne, le mannequin de 25 ans Tori Ann Lyla Hunter, active sur Instagram, se plaint de douaniers 'corrompus' sur l'île de Bali. A son arrivée, les douaniers ont trouvé dans ses bagages du diazépam, du dexamphétamine et de la quétiapine et elle a été immédiatement incarcérée. Ces trois médicaments ne peuvent pas être importés en Indonésie sans une déclaration de médecin. La douane indonésienne a fait savoir qu'elle était en possession d'une prescription mais que les quantités de diazépam retrouvées dans ses bagages ne " correspondaient pas à la prescription ". Après le paiement d'une amende de 40.000 dollars, elle a pu quitter la prison. La douane réfute l'amende astronomique.