Pas de médicaments contre la dengue sans prescription

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En Inde, les autorités de santé ont appelé les pharmaciens à ne pas délivrer de médicaments contre la dengue sans prescription médicale. À la suite des récentes flambées de la maladie en Asie du Sud-Est, les patients indiens sont en effet de plus en plus nombreux à se présenter à l'officine pour réclamer ces traitements (soumis à prescription) en cas de poussée de fièvre... mais sans avoir consulté un médecin pour un test en bonne et due forme. Les pharmaciens sont malheureusement trop nombreux à obtempérer alors que ces médicaments peuvent avoir des effets secondaires dramatiques lorsqu'ils sont utilisés à mauvais escient, rappellent les autorités, soulignant que tous les hôpitaux publics du pays disposent d'une unité spécialement dédiée à l'infection.Dans l'État américain de Californie, plus de 1.400 pharmaciens vont devoir repasser l'examen organisé par les autorités locales pour la délivrance du visa aux collègues qui souhaitent s'installer dans la région. D'après le California State Board of Pharmacy, plus d'une centaine de questions auraient en effet été partagées et rendues publiques sous forme électronique, ce qui compromet la validité de l'examen. Les personnes qui le souhaitent pourront repasser l'épreuve gratuitement d'ici peu. L'Association professionnelle des pharmaciens californiens estime de son côté que la réaction de la commission d'examen est exagérée et arbitraire, soulignant qu'elle empêche une majorité d'accéder à l'exercice professionnel à cause des agissements d'une poignée d'individus connus. Les autorités campent toutefois sur leur position.Certains sont prêts à tout (ou presque) pour marquer leur soutien aux patients cancéreux ! La pharmacienne australienne Michelle Pratt, par exemple, a voulu organiser une collecte en faveur d'une bonne cause oncologique dans son officine... et en échange des dons des clients, elle-même et toute son équipe se sont fait complètement raser la tête ! Dans un premier temps, ils ont réussi à récolter ainsi 3.300 dollars australiens sur un objectif de 4.000 (environ 2.460 euros)... mais, battage médiatique aidant, les dons continuent à affluer et il ne fait aucun doute que ce cap aura, au final, été largement dépassé.Non content de délivrer des médicaments et des soins pharmaceutiques, un pharmacien installé dans la petite ville de Hull, au Royaume-Uni, propose également... de percer les oreilles de ses clients. Le tarif de 45 livres britanniques (environ 52 euros) qu'il réclame pour ce service lui a valu plus de 200 commentaires outrés sur sa page Facebook. Si certains se bornent à juger ce prix beaucoup trop élevé, d'autres n'hésitent pas à affirmer que le matériel utilisé n'est même pas stérile, forçant le pharmacien à se défendre dans les pages de la presse locale.Les services d'inspection sanitaire sud-africains ont infligé une amende à une douzaine de titulaires d'officines au motif qu'un pharmacien n'y était pas présent en permanence. Certaines employaient même des collaborateurs qui délivraient des médicaments sans être eux-mêmes pharmaciens ou assistants pharmaceutiques. Deux pharmaciens titulaires qui s'étaient déjà fait sonner les cloches dans le passé pour des raisons similaires se sont vu infliger une suspension d'un an.