PHARMECHO

Un pharmacien français du département de la Manche est prêt à remettre sa pharmacie pour le prix dérisoire d'un euro. Cela fait cinq ans qu'il essaie de la revendre, et le prix de départ était fixé à 250.000 euros. Mais la pharmacie est retirée et isolée, et " peu de jeunes pharmaciens sont intéressés ", dit-il. D'après le pharmacien, le chiffre d'affaires n'est pas énorme mais il est suffisant pour les candidats potentiels. Il espère de tout coeur qu'un repreneur se fera connaître afin que ses clients puissent continuer à se rendre à la pharmacie.Pour éviter les longues files d'attente chez les médecins NHS locaux, une pharmacie à Exeter a aménagé un local de téléconsultance. Dans ce local, un laptop est prévu pour permettre au patient de converser par vidéo avec un médecin NHS, un tensiomètre, un stéthoscope, un thermomètre, un saturomètre et une caméra étant connectés au laptop pour un examen close up. L'entreprise qui livre les appareils a expliqué dans la presse britannique que pas moins de 250 pharmacies proposeront bientôt ce service. Le National Health Service (NHS) britannique soutiendrait et financerait le projet.La police de l'Etat américain d'Oklahoma a ouvert une enquête après un incident au cours duquel un pharmacien, dans un établissement de soins pour personnes présentant un retard mental et intellectuel, a administré de l'insuline au lieu du vaccin contre la grippe. Huit résidents et deux membres du personnel ont reçu une injection d'insuline. Une des personnes a rapidement perdu connaissance et lorsque l'ambulance est arrivée, d'autres personnes étaient inconscientes. Comment l'erreur a pu se produire n'est pas encore très clair. L'enquête le démontrera. Mais la police pense plutôt à un 'accident' et non une intention perverse.Depuis la mi-2017, les pharmaciens de Nouvelle-Zélande doivent dire à leurs clients qu'il n'existe aucune preuve scientifique de l'efficacité des remèdes homéopathiques. Ils doivent le mentionner systématiquement pour tous les produits de santé pour lesquels aucune preuve n'est réellement démontrée. Un journal local néozélandais a envoyé des mystery shoppers dans huit pharmacies voisines pour acheter des produits homéopathiques. Aucun des membres du personnel n'a signifié qu'il n'y avait aucune preuve scientifique de leur efficacité. Mieux : certains produits ont été présentés 'meilleurs' que d'autres.Dans l'Etat pétrolier du Koweït, un Koweïtien de 21 ans détenteur d'un faux diplôme de pharmacien a créé l'émoi. Il avait demandé aux autorités de faire légaliser son diplôme de fin d'études d'une faculté des sciences pharmaceutiques étrangère. Le ministère lui donna sans problème un diplôme koweïtien équivalent, malgré son très jeune âge. Et il a aussi réussi à obtenir une licence du gouvernement pour l'ouverture de douze pharmacies qui auraient employé 180 personnes. Un des journaux les plus influents du Koweït a même osé parler de corruption du système.