C'est ce qu'il ressort d'une nouvelle analyse du secteur des pharmacies publiques par Sirius Insight. Cette firme de géomarketing belge avait déjà réalisé une première étude sur le nombre et la répartition des officines de notre pays en 2017, suivie en mars 2019 d'une mise à jour insistant particulièrement sur les déplacements (voir notre édition du 17 juin 2019). Son dernier rapport en date s'intéresse cette fois à la répartition, aux chaînes et au potentiel clients des pharmacies belges.

La Belgique compte actuellement 4.797 officines ouvertes au public, dont un peu plus de la moitié se situent en Flandre, 11% à Bruxelles et 35% en Wallonie ; lorsqu'on y ajoute les " fermetures temporaires ", on parvient à un total de 5.044. En dépit d'une tendance à la baisse persistante (-69 pharmacies en trois ans), cela reste beaucoup en comparaison avec nos voisins européens.

" Lorsqu'on rapporte ce nombre à une population de près de 11,5 millions d'habitants, on peut en conclure que chaque pharmacie couvre en moyenne les besoins de quelque 2.400 personnes ", calcule Karolien Sottiaux, gestionnaire de portefeuille chez Sirius Insight. " Les analyses révèlent toutefois une forte hétérogénéité au niveau non seulement de la répartition des officines, mais aussi de leur nombre par 10.000 habitants dans une zone donnée. De ce fait, elles n'ont pas toutes le même potentiel en termes de clientèle. "

Ce potentiel clients est une estimation objective du nombre de patients auquel peut s'attendre une pharmacie à un endroit donné, compte tenu de la population de chaque segment de rue et de la distance par rapport aux concurrents.

" Il ressort de notre analyse que nombre de pharmacies belges présentent un faible potentiel clients - inférieur à 2.100 clients pour 41% d'entre elles à l'échelon du pays et même pour 52% d'entre elles en Wallonie. Souvent, elles sont installées en milieu urbain. D'un autre côté, une part conséquente des officines (38%) sont situées dans des zones où le potentiel clients est élevé, par exemple en bordure d'agglomération ou à la campagne. "

C'est ce qu'il ressort d'une nouvelle analyse du secteur des pharmacies publiques par Sirius Insight. Cette firme de géomarketing belge avait déjà réalisé une première étude sur le nombre et la répartition des officines de notre pays en 2017, suivie en mars 2019 d'une mise à jour insistant particulièrement sur les déplacements (voir notre édition du 17 juin 2019). Son dernier rapport en date s'intéresse cette fois à la répartition, aux chaînes et au potentiel clients des pharmacies belges. La Belgique compte actuellement 4.797 officines ouvertes au public, dont un peu plus de la moitié se situent en Flandre, 11% à Bruxelles et 35% en Wallonie ; lorsqu'on y ajoute les " fermetures temporaires ", on parvient à un total de 5.044. En dépit d'une tendance à la baisse persistante (-69 pharmacies en trois ans), cela reste beaucoup en comparaison avec nos voisins européens. " Lorsqu'on rapporte ce nombre à une population de près de 11,5 millions d'habitants, on peut en conclure que chaque pharmacie couvre en moyenne les besoins de quelque 2.400 personnes ", calcule Karolien Sottiaux, gestionnaire de portefeuille chez Sirius Insight. " Les analyses révèlent toutefois une forte hétérogénéité au niveau non seulement de la répartition des officines, mais aussi de leur nombre par 10.000 habitants dans une zone donnée. De ce fait, elles n'ont pas toutes le même potentiel en termes de clientèle. " Ce potentiel clients est une estimation objective du nombre de patients auquel peut s'attendre une pharmacie à un endroit donné, compte tenu de la population de chaque segment de rue et de la distance par rapport aux concurrents. " Il ressort de notre analyse que nombre de pharmacies belges présentent un faible potentiel clients - inférieur à 2.100 clients pour 41% d'entre elles à l'échelon du pays et même pour 52% d'entre elles en Wallonie. Souvent, elles sont installées en milieu urbain. D'un autre côté, une part conséquente des officines (38%) sont situées dans des zones où le potentiel clients est élevé, par exemple en bordure d'agglomération ou à la campagne. "