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Santhea, à l'instar de Gibbis, Unessa et Zorgnet Icuro, a continué à participer à des réunions avec les différentes administrations et les cabinets ministériels. " Nous avions des contacts téléphoniques quotidiens avec les autorités et les équipes de concertation (HTCS, Santé publique ; Inami...). Nous avons été consultés mais ce n'est pas pour autant que nous avions le pouvoir de décider. Au sein de santhea, en fin de journée nous mettions chaque jour en commun les différentes informations importantes que nous avions reçues. Toute l'équipe dédiée à la crise Covid-19 a travaillé sept jours sur sept durant huit semaines et puis nous avons réduit nos activités le week-end. Depuis quelques semaines, nous avons pu ralentir le rythme et revenir à une certaine normalité. Nous continuons à discuter avec les autorités sur les questions relatives au financement et à la reprise des activités dans les hôpitaux. Nous voulons que tous les hôpitaux s'y retrouvent. Certains établissements ont été plus impactés que d'autres en raison de la présence de foyers épidémiques mais tous ont dû arrêter leurs activités non-Covid, sauf les urgences. Les hôpitaux psychiatriques sont également dans une situation difficile puisqu'ils ont limité les admissions aux patients pour lesquels c'était indispensable et que par ailleurs beaucoup de patients ont fait le choix de retourner chez eux pendant le confinement, ce qui a un impact sur leur financement. Nous travaillons aussi beaucoup au soutien des maisons de repos qui ont été terriblement impactées. "