Tout sur Inami

L'APB fête cette année son 75e anniversaire. Son président, Koen Straetmans, revient sur le passé, mais se projette surtout vers l'avenir et évoque le rôle que l'APB peut continuer à jouer dans le système de santé belge.

Selon les données de l'Inami, de nombreux Belges prolongent inutilement leur traitement par inhibiteur de la pompe à protons (IPP). Les coûts sociaux associés à cette situation sont considérables. L'étude PEPPER, réalisée au niveau national en collaboration avec les cabinets de médecine générale, recherche actuellement la meilleure stratégie d'arrêt des IPP.

Ce 27 mars, la pharmacie d'hôpital est mise à l'honneur : cette année, c'est la première fois qu'une journée mondiale lui est dédiée. Une occasion de mettre en lumière cette spécialité, d'en souligner l'importance et de célébrer le travail de toutes ces équipes hospitalières.

L'Inami a élaboré une feuille de route avec 52 propositions de réforme pour moderniser le remboursement des médicaments. Au menu: rationalisation et amélioration de l'efficacité des procédures de remboursement, inclusion du patient et plus de transparence dans les contrats temporaires.

Pedro Facon, administrateur général adjoint de l'Inami, a prononcé le discours de clôture du Prix Galien 'Dispositifs médicaux'. Selon lui, le futur contexte budgétaire va accélérer l'évolution vers les soins intégrés.

" L'Inami dépense des milliards pour les honoraires et les médicaments. Il existe également un budget distinct pour les implants. Mais la technologie médicale c'est bien plus que des implants. Il s'agit aussi de prévention, de détection précoce, de suivi, de traitement. La valeur sociétale ajoutée des technologies médicales mérite plus d'attention. "

Xavier De Cuyper est à la tête de l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé depuis 15 ans. L'administrateur général retrace les grandes évolutions de l'AFMPS et déclare, à la veille de céder son poste à son futur remplaçant - pour lequel une procédure de sélection est en cours - que la crise sanitaire a permis aux citoyens de mieux connaître le travail de l'agence.

Chez un petit groupe de patients traités à l'hôpital, le coût des médicaments atteint 50.000 à 100.000 euros par an, voire 300.000 à 600.000 euros dans quelques cas exceptionnels. Malheureusement, ces montants continuent encore à augmenter, ce qui pose de sérieux problèmes de financement. Zorgnet-Icuro réclame un plafonnement des prix.

En tant que pharmacien, vous êtes forcément amené à digérer une bonne dose de réglementation, y compris sur le plan économique. Les prix de certains médicaments et les honoraires de vos services, par exemple, sont régulièrement indexés... et cette information doit aussi être relayée au patient en toute transparence. Koen Straetmans, président de l'Association Pharmaceutique Belge (APB), explique comment gérer au mieux cette obligation.

Dans le contexte un peu délicat des nouvelles ordonnances, l'APB estime que la communication vers les médecins est capitale et elle donne quelques clés aux pharmaciens pour assurer la continuité des soins.

Le 5 décembre dernier, l'Inami a organisé une réunion de consensus sur l'usage rationnel des analgésiques non opioïdes dans le traitement de la douleur chronique. Les recommandations finales sont attendues en 2020.

La Mutualité chrétienne plaide pour un arrêt partiel des remboursements des médicaments anti-Alzheimer, ne les estimant pas suffisamment efficaces. Pour le Dr Catherine Magnette, gériatre au CHR de Namur, ces thérapies freinent l'évolution de la maladie et stabilisent les patients. Elle propose plutôt de rationaliser la prescription.

Le cdH et Ecolo ont réclamé lundi des explications de la ministre de la Santé, Maggie De Block, après le rejet du budget des soins de santé au Conseil général de l'Institut national de l'assurance maladie-invalidité (Inami).

L'Inami vient de mettre en ligne 3 nouveaux programmes de promotion de la qualité en français: sur les schémas de médication, la prise en charge des diabétiques de type 2 et les médicaments ORL pour l'enfant.

Article du magazine

Les cycles ont disparu, relève le patron de la stratégie d'investissement à la Banque de Luxembourg. Et cela signifie qu'on ne peut plus investir en suivant les critères classiques, ni pour les actions, ni pour l'or notamment. C'est ce qu'il a expliqué devant un parterre de professionnels. Le journal du Médecin s'y est invité.